La famille DeFoe
Avant la nuit tragique où c'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo étaient Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew. Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven. Ils habitaient au 112 Océan Ave. (Actuellement, le nom de la rue et l'adresse ont été changé). Les DeFeos vivaient dans un appartement dans Brooklyn, proche d'où M. DeFeo travaillait. Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville, surtout pour la maison, car ils avaient maintenant 2 1/2 étages de plus qu'un sous-sol fini. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).
Ronald DeFeo Sr., fils de Rocco DeFeo, est directeur général de La Brigante-Karl Buick Concession sur l'île Coney, Brooklyn. Il aime beaucoup ses enfants et les a élevé avec conseils et amour. D'après Ronald Jr., M. DeFeo frappait encore Ronald Jr. même s'il était un adulte. Un incident est survenu le jour avant les meurtres : Ronald Sr. et Ronald Jr. ont été vu dans l'embouchure du sous-sol. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. D'après Ronald DeFeo Jr. et une autre famille, Ronald DeFeo Sr. a eut des rapports avec certains amis et parents aux dossiers criminels. En général, Ronald DeFeo Sr. était un bon homme qui aimait sa famille et sa vie. Le jour de son meurtre, M. DeFeo devait aller au travail et porter son fils, Mark, qui avait une blessure de football chez le docteur. |
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Louise DeFeo est la fille de Michael Brigante. Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mme Defeo dans les livres. Ronald DeFeo Jr. a accusé sa mère d'être infidèle à M. DeFeo, mais cette affirmation n'aurait pas de fondement réellement connu. |
D'après ses amis, Allison DeFeo était une fille tranquille. Chaque fois que Ronald DeFeo Jr. élevait la voix dans la maison, elle fermait sa porte de chambre pour bloquer le son des discussions que Ronald Sr. et Ronald Jr. avaient. Elle passait son été dans la piscine avec ses amis. Elle était âgée de 13 ans lors de son assassinat. |
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John DeFeo avait sept ans lors de son décès. Il a été décrit comme un petit garçon gentil par les amis d'Allison. Le jour avant les meurtres, John DeFeo et son ami se sont assis sur le pas de son sous-sol et ont regardé secrètement Ronald Sr. et Ronald Jr. se disputer. Ronald Jr. est parti avec une lèvre sanglante. |
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Il n'y a pas beaucoup d'informations au sujet de Mark DeFeo, à part que le jour de son meurtre, M. DeFeo était supposé emmener Mark chez le docteur pour une blessure au football. Pendant sa saison de football, Mark DeFeo avait eu une blessure sérieuse et lui a exigée l'usage temporaire de béquilles et une chaise roulante. Il mourut à l'âge de 12 ans. |
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Dawn DeFeo a 18 ans lors de son meurtre. D'après Ronald DeFeo Jr., il y avait plusieurs discussions au sujet de la musique qu'elle écoutait. Il paraît que son frère n'aimait pas les musiciens noirs populaires à ce moment-là. D'après Ronald DeFeo Jr., sa soeur l'a aidé à rester sur probation en lui donnant un échantillon de son urine, ce qui a permis à Ronald DeFeo Jr. de réussir ses tests anti-drogues. Dans ce temps-là, Ronald Jr. était un utilisateur occasionnel d'héroïne. |
Shaggy était le chien de berger de la famille. Ronald DeFeo Jr. le détestait passionnément et avait comploté plusieurs fois pour le tuer. La seule raison pourquoi il ne l'avait toujours pas fait est parce que son père l'avait prévenu que peu importe ce qui arrivait au chien, cela passerait sur son dos. Pendant les meurtres, Shaggy n'a pas arrêté de japper. Quelques jours après les meurtres, Shaggy a été adopté par un ami de la famille. |
Le massacre de la famille Defeo
Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé Castle Keep. Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux soeurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits. Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat : •
Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles
traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que
la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a
été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à
ses blessures. |
•
Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet
avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a
frappé le mur et a rebondi par terre.
• Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces)
dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche.
Arrestation et enquête policière
La police croit que les voisins n'ont rien entendu car la maison agissait comme un château fort et aurait assourdi le son. De plus, le chien DeFeo aboyait bruyamment pendant tout le temps des meurtres.
Les DeFeos croyaient très probablement que Ronald DeFeo Jr regardait encore Castle Keep, une émission particulièrement violente et remplie de tirs bruyants. DeFeo Jr. écoutait la télévision très fort, ce qui pourrait expliquer pourquoi les enfants ne se sont pas réveillés. M. et Mme DeFeo ont été les premiers à être assassinés et les enfants n'avaient aucune raison d'être alarmés parce qu'ils dormaient dans leur maison, dans leurs lits. Les autopsies ont révélé que les DeFeos n'ont pas été drogués au dîner et il a été prouvé que Mme DeFeo et Allison se sont réveillées. Ronald DeFeo Jr. déclarera durant son interrogatoire que Dawn s'était réveillée et lui a demandé quel était le problème. Il lui a dit de se recoucher, se qu'elle a fait, et c'est alors qu'il l'a abattue. Il est dur de dire si ce qu'il raconte est vrai car il a créé beaucoup de versions différentes des meurtres pendant l'interrogatoire de la police.
A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client. Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu. Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…
L'affaire
est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose
qu'une folie meurtrière. Mais la maison étant « tâchée de sang », elle
reste inoccupée pendant plusieurs mois malgré son prix attractif :
« Quartier résidentiel d'Amityville. Villa style colonial hollandais, 6
chambres à coucher, 1 grand salon, 1 grande salle à manger, une véranda
fermée, 3 ½ salles de bains, sous-sol fini, garage 2 voitures, piscine
chauffée, et grand hangar à bateaux. Prix demandé : 80.000 dollars ».
Les nouveaux habitants de la maison du diable
Les lutz en 1975-1976 |
Était elle vraiment hantée ? C'est ce que se demandent encore les gens. Bien que les propriétaires suivants n'aient pas été gênés par des incidents inhabituels, les Lutz, eux, déménageront au bout de 28 jours, chassés par des "événements surnaturels", sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques. S'agissait-il réellement d'une histoire vraie ? Certains affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent. Ceux qui croient à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux qui, après la sortie du livre (1977) et du film (1979), sont venus en masse à Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale : la désormais célèbre "maison du diable".
En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan Avenue serait hantée. N'ayant pas réussi à convaincre les jurés qu'il avait obéi à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous 6 chefs d'accusation, il est condamné à 25 ans de prison pour chacun d'entre eux. Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan Avenue est mise en vente à un prix dérisoire. George Lutz, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure, ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.
Les Lutz 20 ans plus tard. |
Les Lutz emménagent avec leurs 3 enfants le 18 Décembre 1975. Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre de venir bénir la maison. Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Allez-vous en ! Rapportés par les Lutz eux-mêmes dans une interview qu'ils ont accordée à la télévision History Channel dans le cadre de deux reportages consacrés à la légende d'Amityville (3), les phénomènes envahissent peu à peu leur quotidien.
Ils constatent d'énormes variations de température, la présence de l'odeur écœurante d'un vieux parfum, la formation de tâches noires sur les sanitaires et l'apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.
George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?
Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?
Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…
Un
lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On
trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de
la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait
été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon
Anson, une force au-delà de celle d'un être humain. Les Lutz arrivèrent
rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait
un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.
Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les
entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des
êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait
Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir. Plus tard, des
marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle
avait été frappée à coup de tisonnier brûlant.
A
la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il
entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et
le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables,
les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour
laisser le passage à la cohorte endiablée. Par-dessus le marché, les
Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques.
Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense
silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon
diabolique avec deux yeux ardents.
Trop c'est trop
Puis,
l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui fit déborder le
vase, a lieu une nuit de début Janvier 1976. Cette nuit-là, George
n'arrive pas à trouver le sommeil, et après avoir décidé de sortir
boire un verre, il se tourna vers sa femme pour la prévenir. A sa
grande stupéfaction, elle ne se trouvait plus à ses côtés ; il leva les
yeux : elle lévite dans les airs ! Plus horrible encore : lorsqu'il la
tira par la manche pour la faire redescendre dans son lit, elle se rida
et prend un instant l'apparence d'une vieille femme hideuse.
C'en est trop pour les Lutz. Ils quittent la maison le 14 Janvier 1976.
Mais, selon John G. Jones, le Diable, resté lové avec malveillance
autour d'elle, la tenant sous sa coupe poursuit la famille dans ses
nouvelles demeures. En somme, Amityville, métaphore du démon, est
partout.
L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux
auteurs de livres d'horreur dans les années 1980s. La plupart se
réclament de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la
«'vraie» histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les
spécialistes du paranormal affirment qu'il n'y a jamais eu d'histoire
«vraie». Selon eux. L'affaire des Lutz serait une pure fiction d'un
bout à l'autre.
Manipulation
Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur première
relation des événements était beaucoup moins impressionnante : ils y
parlaient de sentiments et de sensations plus que de phénomènes
physiques. De plus, on s'aperçut plus tard que l'avocat de Ronald
DeFeo, William Weber, avait basé sa défense en appel sur c'est la faute
au diable pour faire acquitter son client. Weber reconnut même qu'il
avait aidé les Lutz à faire de leur histoire une histoire à sensation,
pour prouver que n'importe qui vivant dans la maison d'Amityville
pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.
Malgré
les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed et Lorraine
Warren, de la Société pour la recherche psychique de
Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique.
Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après que
les Lutz l'eurent abandonnée; ils furent remplis d'un sentiment
d'horreur absolue en explorant la propriété. Quand Ed Warren descendit
à la cave, il dit avoir vu des milliers de points lumineux, ainsi que
des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à terre. Et quand
Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication
directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe
s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit
tellement mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.
Pour
les Warren, le « mal » associé à la maison est bien antérieur à la
tuerie perpétrée par DeFeo. D'après leurs investigations, le terrain
sur lequel est bâtie la maison fut autrefois un site de détention
utilisé par les indiens Montauketts, premiers colons de la région, pour
parquer leurs malades mentaux, la maladie mentale étant attribuée à
l'action du démon. Plus tard, un sorcier de Salem du nom de John
Ketcham, chassé du Massachussetts au 17 ème siècle, vint y trouver
refuge pour rendre un culte au Diable. Or, un corps a été exhumé au
début du 20 ème siècle à l'emplacement de la propriété. Le cadavre de
John Ketcham ou celui d'un chef indien ? Quel qu'il soit, la force qui
se manifeste à Amityville lui serait attribuée ! Les esprits inhumains
se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils
infestent les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre
consacrée.
On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan Avenue.
Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les Lutz, affirment qu'aucun
phénomène bizarre ne s'est produit. Ils ont même intenté un procès aux
Lutz parce qu'ils étaient assaillis de curieux réclamant des visites
guidées. Ils sont parvenus à un règlement à l'amiable... Son montant
n'a pas été dévoilé.
Voici une photo qui a été prise par un ami de la famille dans la maison des Lutz après le
massacre des Defeo il certifie que la maison été vide vous ne trouvez pas que c'est bizarre.
La maison existe-t-elle vraiment ? De gauche à droite, de haut en bas : la vraie maison hier et aujourd'hui (captures prises dans un des bonus de l'édition collector d'Amityville, la maison du Diable, copyright : History Channel), la maison dans le premier film (1979), la maison dans le remake (2005) Le 13 novembre 1974, Ronald DeFeo a-t-il tué ses parents, ses deux surs et ses deux frères ? La justice a condamné Ronald à la prison à vie. Toujours là-bas, il a donné plusieurs versions (dont celle où des voix lui auraient ordonné le meurtre) mais il affirme sur son site officiel que c'est avec la complicité de sa soeur aînée que le tragédie a eu lieu.
Personne n'a entendu les coups de fusil ?
Ronald DeFeo clame-t-il que la maison est hantée ?
George venait d'épouser Kathy, qui avait trois enfants (10, 7 et 5 ans) d'un précédent mariage. Kathy avait 30 ans, George en avait 28. Après avoir quitté leur maison d'Amityville, ils auront deux filles.
George et Kathy étaient au courant du meurtre des DeFeo avant d'acheter la maison.
La maison a-t-elle été bénie par un prêtre ? Oui, le jour de leur emménagement. George a été convaincu par un de ses amis, au courant du drame qui avait eu lieu, de demander à un prêtre de venir. Après la bénédiction, le père Ray a conseillé à George de ne pas utiliser une pièce du haut comme chambre, ce qui ne posait aucun problème puisque les Lutz avaient prévu de la transformer en lingerie, réservée à la couture. On ne sait pas exactement ce qui s'est passé, le père Ray aurait entendu une voix lui demandant de sortir, et il aurait reçu une sorte de gifle alors qu'il était seul. Il n'a parlé, le visage caché, de ces événements que bien plus tard, dans l'émission de télévision In search of. Il n'a jamais mentionné les mouches. Aujourd'hui, on ne sait pas ce qu'il est devenu, on sait juste qu'il a changé d'Etat et que des sources attestent qu'il est décédé.
Quand les premiers signes sont-ils apparus ?
Les cauchemars ont aussi fait leur apparition, Kathy ayant rêvé des meurtres de la famille DeFeo. Les comportements de chaque membre de la famille ont vite commencé à changer, ce qui a rendu la communication difficile entre eux.
George se réveillait toutes les nuits à 03h15 ?
George coupait du bois à longueur de journée ?
Missy Lutz avait une amie imaginaire qui s'appelait Jodie.
George se sentait possédé ? Qu'est-il arrivé la dernière nuit, le 14 janvier 1976 ? Les Lutz ont quitté la maison en pleine journée avec leur chien sans l'oublier et n'ont jamais dit avec précision ce qui s'était passé mais apparemment, leur dernière nuit avait été plus effrayante que les précédentes. Les meubles auraient bougé, les portes et fenêtres s'ouvraient et claquaient, des bruits venaient de la cave Il y aurait eu des traces de pas sur le matelas du lit de George et Kathy. Le lendemain, ils ont appelé le père Ray qui a leur a demandé pourquoi ils restaient dans cette maison. Réalisant qu'ils n'y retourneraient pas et refusant de repasser une nuit comme la précédente, ils décidèrent de partir.
Les propriétaires suivants ont-ils vécu des faits similaires ?
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Les dames blanches, ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Leur identité et la raison pour laquelle elles se montrent sont souvent connues des personnes qui les voient fréquemment. Les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement. L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen".
Les dames blanches sont présentes dans la majorité des folklore de partout dans le monde. Elles représentent généralement un esprit en peine, une âme triste, errant le lieu sur le lieu d'un drame et ce, jusqu'au jugement dernier. Vous trouverez sur cette page plusieurs contes et légendes au sujet des dames blanches. Dans certaines histoires, la dame blanche apparaît comme rusée et malicieuse, voulant quelques fois se venger en jouant des tours et en égarant les voyageurs.
Palavas, le 20 mai 1981 (France)
Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire.
Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier...
Légende Briançonnaise (France)
La route du col du Lautaret
La légende se situe en hiver sur la route du col du Lautaret. L'histoire raconte l'étrange aventure survenue à de nombreuses personnes au coeur de la nuit et de la tourmente : alors qu'elles étaient concentrées sur la conduite de leur véhicule, une incroyable apparition les surprenait au détour d'un virage : une dame vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur immaculée rappelait celle de la neige, faisait de l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée. Troublés et peinés par l'apparent dénuement de cet étrange fantôme, nombreux sont ceux qui lui offraient l'hospitalité dans la réconfortante chaleur de leur voiture.Son visage était entièrement dissimulé par son châle et toutes les tentatives de conversation s'avéraient vaines : le curieux personnage gardait obstinément le silence ... Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la nécessité de se concentrer leur faisait momentanément oublier leur passagère ...
Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater la disparition de la Dame ...Dans les auberges de la région, on raconte que la Dame Blanche du Lautaret protège les automobilistes qui la prennent à leur bord. Quant à ceux qui l'ignorent, leur voyage se poursuit au péril de leur vie. On raconte aussi que certains ont été internés en asile psychiatrique, à Laragne, pour avoir relaté cette histoire ...
La demoiselle de Tonneville (France)
On ne sait pas exactement quand elle vécu, mais on est à peu près certain qu'elle appartenait à la famille de Percy. Elle vécut dans un manoir en bordure de la route de Cherbourg à Beaumont, dont il ne subsiste aucun vestige intéressant.
La légende raconte qu'elle était intelligente et très belle, mais que son âme était mauvaise et cruelle. Capricieuse lorsqu'elle était petite fille, son désir de domination ne fit qu'augmenter avec l'âge. Dévorant de multiples ouvrages, elle s'initia à la magie et l'astrologie. Ses progrès furent si rapides qu'elle ne tarda pas à être en communication avec les puissances du Malin. Il faut dire que dans le Cotentin, l'influence des invasions Saxonne et Viking contribua à la persistance du paganisme, face aux avancées du monde chrétien. Longtemps, on recourut aux coutumes païennes, aux sorciers et autres devins. Puis la disparition subite des ses deux parents ajouta à son ressentiment. Un jour, une vieille femme s'arrêta près de l'étang situé en contrebas du manoir et la demoiselle de Tonneville l'y précipita dans un accès de fureur. Elle était la terreur de la contrée et il n'y avait pas de malheurs ou de calamités qui survinrent sans qu'on lui attribuât.
Les années passèrent, jusqu'au jour ou un procès l'opposa à des habitants de la commune voisine de Flottemanville, à propos de la possession d'une partie de la lande. On plaida avec acharnement de part et d'autre, mais la demoiselle de Tonneville perdit le procès. Elle prononça alors ces paroles : "Si, après ma mort, j'avais un pied dans le ciel et un autre dans l'enfer et qu'il fallût mettre les deux en enfer pour avoir la lande toute à moi, je n'hésiterais pas !"
Quand elle tomba malade, le curé de Tonneville vint pour la préparer à la mort. Elle lui dit qu'elle était toute préparée, et n'avait pas besoin de lui. Le curé l'exhorta à se rétracter de ce qu'elle avait dit, mais elle renouvela son désir d'appartenir à Satan pour hanter la lande qu'elle revendiquait. Finalement elle mourut dans l'impénitence. Le jour de l'enterrement, il fut impossible de sortir le cercueil de la propriété. Une force mystérieuse le retenait. On résolut alors de creuser sa tombe à l'endroit ou il se trouvait. On pensait en avoir terminé avec cet être maléfique, mais on se trompait.
Depuis ce jour, on la rencontre la nuit tombée, sur les landes de Tonneville et Flottemanville, ou bien près de l'étang de son ancien manoir. Toujours vêtue de blanc, elle s'exhorte à égarer le voyageur. A pied ou à cheval, il est pris d'une sorte de vertige, il perd le sentiment de l'orientation, il ne reconnaît plus le sentier, il crois revenir sur ses pas, change de direction et se perd tout à fait. Puis sans avoir compris, il se retrouve au milieu de l'étang. Alors, il entend la demoiselle de Tonneville ricaner du succès de sa ruse.
Quelquefois, elle se manifeste sous la forme d'un cheval blanc, et marche à coté d'un piéton, comme pour l'inciter à monter sur son dos. Malheur à celui qui se mettrait en selle pour accélérer son voyage, le cheval partirai aussitôt à travers les chemins creux, les fondrières et les ronces. Puis l'animal disparaît subitement sous le voyageur, laissant l'infortuné au beau milieu de l'étang...
Aujourd'hui, on n'entend plus guère parler des Milloraines, à tel point que l'on attribue ces apparitions aux superstitions et autres peurs ancestrales. Pourtant, en 1949, au cours de travaux dans l'ancienne enceinte du manoir, on mit à jour un cercueil recouvert d'une plaque de plomb, contenant des ossements humains. Qui autre que la demoiselle de Tonneville pouvait reposer ici, à l'endroit précis où, selon la légende, aurait été enterrée sa dépouille ?...
Phénomène plus récent, des auto-stoppeuses vêtues de blanc hantent le bord de nos routes. On en dénombrerait près de trois cent cas en France. Le scénario est identique : elles se manifestent au bord d'une route, toujours au même endroit, demandant à être prise en charge pour se rendre à quelques kilomètres de là. En un lieu bien précis du trajet, elles disparaissent subitement, souvent après avoir mis en garde le conducteur : c'est là qu'elles ont trouvé la mort quelques années auparavant, dans un accident de la circulation.
Auteur: Pascal Villeroy, Source: Normandie Héritage (Tous droits réservés.)
La dame blanche de Lessay (France)
En réalité, la région de Lessay ne compte pas moins de deux dames blanches. La lande de Lessay, située de part et d'autre de la route de Coutances, a toujours eu la réputation d'abriter des apparitions. La première, autrefois victime d'un assassinat, se manifeste dans la lande depuis des siècles par les nuits de pleine lune.
Le village de Bingard | la route de Lessay à Coutances
Photo Pascal Villeroy - Tous droits réservés
La seconde, plus récente, est très connue par les habitants du Centre-Manche. Elle fait de fréquentes apparitions au bord de la route de Coutances, à la sortie du Village de Le Bingard, faisant du stop pour rejoindre Lessay. Prise en charge, elle disparaît toujours à l'entrée du chef-lieu de canton, à hauteur du cimetière, là où elle repose : il s'agirait d'une adolescente de Lessay, Gabrielle R., tuée en 1970 dans un accident sur cette même route de Coutances.
Auteur: Pascal Villeroy, Source: Normandie Héritage (Tous droits réservés.)
La dame blanche de Balleroy (France)
C'est toujours lors de nuits pluvieuses qu'elle apparaît, à la sortie de la localité, en direction de Cerisy-la-Forêt. Vêtue de blanc, elle parait avoir moins de vingt ans, et demande à être déposée dans un village voisin, "là où habite sa mère".
L'embranchement sur la route Saint-Lô/Bayeux
Photo Pascal Villeroy - Tous droits réservés
Lors de la traversée du carrefour de l'Embranchement, situé sur la route Saint-Lô/Bayeux, elle montre des signes d'angoisse et de panique. Mais une fois celui-ci franchi, elle n'est déjà plus dans la voiture... C'est à cet endroit qu'elle a trouvé la mort, en 1960, dans une collision causée par un chauffard qui n'avait pas respecté la signalisation.
Auteur: Pascal Villeroy, Source: Normandie Héritage (Tous droits réservés.)
La Dame Blanche de Montpinchon (France)
Près du cimetière de Montpinchon, une dame blanche ferait une apparition chaque 14 du mois. D'ailleurs, dans les années 80, des centaines de spectateurs se déplaçaient pour assister au spectacle. Des milliers de curieux auraient aperçu cette forme évasive déambuler dans la campagne près de la rivière la Soule. Les gendarmes, médusés par un tel déplacement de foule, n'ont jamais pu prouver de supercherie.
Auteur: Pascal Villeroy, Source: Normandie Héritage (Tous droits réservés.)
La Dame Blanche de Caen / Luc-sur-Mer (France)
Depuis 1970, on la rencontre à proximité d'un arrêt de bus situé à Caen, sur la route de Douvres-la-Délivrande, juste après le C.H.U. Agée d'une trentaine d'années, elle prétend rentrer chez elle à Luc-sur-mer. Elle ne dit mot pendant les quatorze kilomètres du trajet, mais devient fébrile à partir du village de Mathieu, puis s'affole littéralement à l'entrée de Luc. "Faites attention, le virage est traître !" prévient-elle le conducteur. C'est inutile de chercher à la calmer, car une fois la courbe négociée, le siège du passager est vide... Cet endroit fut plusieurs fois le cadre d'accidents mortels, dont celui d'une jeune femme en 1970.
Auteur: Pascal Villeroy, Source: Normandie Héritage (Tous droits réservés.)